Métro Palais de Justice, palliatif de l’apartheid judiciaire.

Lors du bicentenaire de la Révolution le bal du Bâtonnier a été somptueux.

L’atrium du Tribunal de commerce de Paris transformé en piste de danse (les projecteurs au balcon du premier étage sont encore en place…), et l’accès souterrain qui relie l’intérieur du Tribunal de Commerce à la cour du Palais de Justice rouvert pour permettre de circuler de la Cour au Tribunal de commerce.

La sortie de Métro au bas des marches du Palais, en face de la buvette regrettée est l’escalier qui donne accès au passage sous le boulevard du Palais.

Pour pallier la fermeture aux avocats de l’entrée du 36 quai des Orfèvres commune aux policiers / juges / greffiers / (antérieurement) avocats, il suffirait que les avocats accèdent au Palais via le Tribunal de commerce, nous aurions « notre entrée ». palliatif détourné et lointain, un peu de marche fait du bien.

Tout cela prêterait à sourire si ce n’était cet apartheid judiciaire qui sépare les membres d’une même famille, OPJ, greffiers, magistrats, avocats.

La caricature qui vient en sera la ségrégation verticale des Batignolles : aux étages élevés les Présidents et juges du siège, en dessous le Parquet, en dessous l’instruction, en dessous l’audience, en dessous les avocats, en dessous les parkings réservés aux juges et personnels du Tribunal

Les justiciables et les avocats aiment marcher.

La réforme de la Justice du 21é siècle sera achevée lorsque ce contresens sera réparé, les parkings du Tribunal au-dessus des avocats.